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Un regard écologique du voyage

La gestion de l’eau pour les rizières

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Les Balinais fonctionnent beaucoup en communautés. Ils appartiennent ainsi à plusieurs communautés : celle de leur quartier, celle de leur village… et celle de leur « SUBAK« .

Le subak est la communauté chargée de gérer le plus justement possible la question de l’eau pour arroser les rizières. En fonction du calendrier balinais (qui compte 210 jours), des différentes fêtes et cérémonies, de l’avancement de la culture du riz, le subak permet d’alimenter en eau les rizières et d’entretenir les canaux d’irrigation.

Si Bali a été en capacité de développer une culture si riche et bien particulière à travers les arts de la danse, de la musique, de l’architecture, etc. c’est en particulier parce que les habitants avaient du temps en dehors du travail agricole. Les récoltes de riz sont ici abondantes; il y a généralement deux ou trois récoltes de riz par an. Cela est bien sûr dû au fait que la terre y est naturellement très riche (grâce à l’activité des volcans) mais également parce que les habitants ont sû mettre en place et faire perdurer une gestion intelligente et collective de l’arrosage des rizières.

Ici, à Ubud, on peut voir des rizières dans la ville :

Et en s’éloignant un peu, de belles terrasses de rizières, dont on ne se lasse pas en se promenant

Là, à Sidemen, un temple au milieu des rizières

Selon la maturité, le riz prend une belle couleur dorée, ici dans les environs de la Keliki Painting School

Enfin, la récolte du riz (souvent les familles s’entraident) : les Balinais offrent au préalable des offrandes à la déesse Dewi Sri dont le petit autel est présent sur place

Le riz est ensuite mis à sécher en extérieur

Aujourd’hui pourtant, Bali est obligée d’importer du riz. En effet, le tourisme consomme beaucoup d’eau (4 millions de touristes par an en 2015, qui mangent et consomment, construction d’hôtels avec piscines, etc.) et alors qu’elle était abondante, celle-ci est devenue plus rare maintenant. De plus, le tourisme rapportant beaucoup d’argent, certaines rizières sont laissées à l’abandon parce que leur propriétaire gagne mieux en travaillant dans le tourisme.

Cela interroge forcément notre propre impact en visitant cette petite île…

Olivia, rédigé le 10 novembre 2016

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