Un chemin en terre, Un chemin en tête

Un regard écologique du voyage

Réveillons-Nous !

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Bon, je ne serais pas restée silencieuse bien longtemps mais aujourd’hui est un jour spécial et la plume (non, le clavier) me démange.

Citoyennes et citoyens, habitant.es de la planète Terre, RÉVEILLONS-NOUS !!

Il ne s’agirait plus de s’indigner, de résister ou même de se révolter,

Il s’agirait d’intégrer le fait qu’à partir d’aujourd’hui 2 août 2017, l’humanité vit à crédit (mais pour combien de temps encore?). Cela signifie que l’humanité a consommé en 7 mois autant de ressources naturelles que ce que la Terre est en mesure de renouveler en une année.

Ce n’est pourtant pas faute de voir les médias nous alerter à ce sujet ce matin :

Ici sur Libération

Là, Le Monde

En vidéo avec FranceTVInfo

Sur RFI

Etc.

On compare ainsi chaque année l’empreinte écologique (c’est à dire la surface de Terre qu’il faudrait pour assurer tous les besoins humains actuels (manger, se déplacer, se vêtir, se chauffer, etc.)) globale des humains (ou bien par population) avec la biocapacité de la planète (c’est à dire les surfaces réellement disponibles pour cultiver, produire des matériaux utiles tels que le bois, le coton, etc.).

Et bien autant dire que le compte n’y est tout simplement pas. Chaque année, l’humanité vit à crédit de plus en plus tôt ; en effet dans les années 1960 nous étions à l’équilibre, mais la décennie suivante, le déséquilibre est allé en s’aggravant. Pourtant les solutions ne manquent pas et ce serait possible de faire différemment.

« Si nous faisions reculer le jour du Dépassement mondial de seulement 5 jours chaque année, nous retrouverions l’équilibre entre notre consommation et les ressources d’une seule planète d’ici 2050. Une réduction de 50% des déchets alimentaires dans le monde pourrait faire reculer la date de 11 jours. Réduire les émissions mondiales de CO2 de 50% déplacerait la date de trois mois. »

Alors, on attend quoi ? Les humains continent tranquillement leurs petites activités habituelles, comme si de rien n’était, et après nous le déluge ?

Et pour continuer dans le registre des nouvelles, les dernières études scientifiques montrent qu’il n’y a plus, aujourd’hui en 2017, que 5 % de chances de réussir à contenir le réchauffement climatique global à +2°C, et ce, malgré la signature de l’accord de Paris sur le climat signé en décembre 2015.

Que dirons-nous à nos enfants, et petits-enfants, sur notre planète dévastée au milieu du siècle : « on ne savait pas ?!» … ça me rappelle une triste histoire pas si ancienne que ça et pas si éloignée géographiquement.

Alors, on attend quoi pour réagir, chacun-e à notre niveau ? Que les politiques se bougent ? Ils ne le feront pas plus qu’ils ne le font déjà, sans la pression de leurs électeurs-trices.

Non, il s’agit là d’une responsabilité à la fois collective et individuelle. On ne peut pas, chacun-e se défausser de notre propre responsabilité en accusant toujours nos responsables politiques qui ne prennent pas les leurs.

1000 façons d’agir dès aujourd’hui : baisser sa (sur)consommation (pourquoi acheter autant de gadgets en plastiques à nos enfants ?), se lancer dans une démarche « zéro déchet », se déplacer de manière la moins impactante possible en fonction de ses possibilités, faire pression (vote, pétitions, soutien ou engagement auprès d’associations, etc.) pour que les engagements des accords de Paris soient respectés, …

Beaucoup de personnes à travers le Monde sont déjà entrés en transition, pleins de mouvements sont déjà en marche, comme le mouvement des Colibris par exemple ou Alternatiba, Sumofus, etc.

Si on est en manque d’idées, on peut les rejoindre, ou s’inspirer de leurs propositions d’actions ou encore trouver toute autre association plus à son goût, elles ne manquent pas.

Olivia, écrit à Caluire, le mercredi 2 août 2017, en écoutant ce très beau morceau de Cat on trees

Photos de l’article (prises par moi-même en 2016/2017 durant notre voyage en Asie) :
  • En tête d’article : plantes en Thaïlande,
  • Coucher de soleil à Kanchanaburi en Thaïlande,
  • Nasique sur l’île de Bornéo

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